Brigitte Bouguignon lors de son intervention le lundi 28 septembre à l'occasion du Congrès national des âges et du vieillissement. © Capture d'écran
Organisé par une dizaine d’acteurs du secteur, dont l’AD-PA, le Congrès national des âges et du vieillissement a connu hier l’un des moments forts de son édition 2020. Pour la première journée de ce congrès entièrement digital, les participants ont en effet pu entendre la ministre déléguée à l’autonomie, Brigitte Bourguignon, prendre la parole pendant plusieurs minutes. Selon les chiffres avancés par la responsable politique, le pays compterait aujourd’hui « 238 foyers de transmission actif en EHPAD ». « Il nous faut, à nouveau, nous préparer collectivement à protéger les plus fragiles d’entre nous » a-t-elle ajouté, tout en précisant ne plus vouloir « revivre le confinement », affirmant veiller « à ce qu’aucune fermeture d’établissement ne puisse avoir lieu sans consultation du conseil de vie sociale ». Continuant à aborder les différents volets de la crise sanitaire, la ministre s’est également engagée à ce que les surcoûts engendrés soient « intégralement couverts par la solidarité nationale encore pour les mois à venir ».
Un discours salué par l’AD-PA
Assurant qu’il ne s’agirait « pas d’une énième consultation », Brigitte Bourguignon est également revenu sur la loi Grand Âge et Autonomie. Sa prise de parole a ainsi fait la part belle à la citoyenneté, via notamment une extension et un soutien de la démarche Citoyennage. Saluée par l’AD-PA, le discours de la ministre a particulièrement plu à l’association qui s’est dite « rassurée » quant « à la démarche de co-construction pour la loi Grand âge et Autonomie ». Sur le plan financier, la nécessité d’augmenter le nombre d’agents ainsi que l’assurance de la prise en charge des surcoûts liés à la crise ont également répondu aux attentes de l’AD-PA, qualifiant d’ailleurs l’intervention de la ministre de « discours fort ».